Parc éolien de L’Érable : les sentiments sont partagés
La rencontre d’information tenue par les représentants de la firme Éoliennes de L’Érable et de son consultant environnemental SNC-Lavalin, jeudi soir au Manoir du Lac William à Saint-Ferdinand, a suscité bien des discussions parmi les quelque 200 personnes présentes, certaines offrant leur appui inconditionnel et d’autres se montrant réticentes au projet dans sa forme actuelle.
Les citoyens de Saint-Ferdinand, Sainte-Sophie-d’Halifax et de Saint-Pierre-Baptiste et des municipalités environnantes avaient particulièrement été invités à cette soirée qui a permis à la firme SNC-Lavalin de dévoiler en détail les résultats de l’étude d’impact sur l’environnement qu’elle a réalisé pour le Parc éolien de L’Érable.
L’étude, qui peut être consultée aux bureaux de la MRC de l’Érable, dans chacune des trois municipalités et sur le site Internet du promoteur, révèle notamment que les impacts sur l’environnement seront relativement limités pendant la construction du projet et lors de son exploitation.
Pour le promoteur, le Parc éolien se démarquera en effet par l’utilisation des technologies les plus respectueuses de l’environnement, mais aussi par la prise en considération concrète des recommandations des consultants en environnement et des suggestions et commentaires des citoyens. «Nous voulons un projet qui soit le plus transparent possible. Nous sommes ici pour rester 20 ans», a fait savoir José Antonijuan, représentant d’Enerfin.
«Suite aux rencontres effectuées auprès des citoyens, nous avons mis en place plusieurs initiatives afin de rejoindre du mieux possible leurs volontés. Nous avons par exemple décidé de déplacer plusieurs éoliennes pour respecter une distance minimale de 500 mètres avec les résidences, de considérer des distances séparatrices aussi avec les érablières potentielles, ou encore de repositionner trois éoliennes selon les pétitions des citoyens», d’ajouter M. Antonijuan. «Nous avons aussi neuf positions de réserve pour les éoliennes. Nous essaierons de faire le maximum pour satisfaire les citoyens».
L’étude, qui peut être consultée aux bureaux de la MRC de l’Érable, dans chacune des trois municipalités et sur le site Internet du promoteur, révèle notamment que les impacts sur l’environnement seront relativement limités pendant la construction du projet et lors de son exploitation.
Pour le promoteur, le Parc éolien se démarquera en effet par l’utilisation des technologies les plus respectueuses de l’environnement, mais aussi par la prise en considération concrète des recommandations des consultants en environnement et des suggestions et commentaires des citoyens. «Nous voulons un projet qui soit le plus transparent possible. Nous sommes ici pour rester 20 ans», a fait savoir José Antonijuan, représentant d’Enerfin.
«Suite aux rencontres effectuées auprès des citoyens, nous avons mis en place plusieurs initiatives afin de rejoindre du mieux possible leurs volontés. Nous avons par exemple décidé de déplacer plusieurs éoliennes pour respecter une distance minimale de 500 mètres avec les résidences, de considérer des distances séparatrices aussi avec les érablières potentielles, ou encore de repositionner trois éoliennes selon les pétitions des citoyens», d’ajouter M. Antonijuan. «Nous avons aussi neuf positions de réserve pour les éoliennes. Nous essaierons de faire le maximum pour satisfaire les citoyens».
Du pour et du contre
En réaction au projet, un groupe de résidants des secteurs Vianney et Sainte-Sophie-d’Halifax, qui ont créé le Comité de citoyens pour une intégration réussie du projet éolien de l’Érable (CIRPÉÉ), ont expliqué qu’ils avaient toujours certaines appréhensions. «Nous ne sommes pas contre le projet mais nous n’y sommes pas favorables dans sa forme actuelle», a soulevé l’un de ses membres, Claude Charron, à l’issue de la réunion. «Nous croyons que d’autres améliorations peuvent être apportées au projet et nous allons poursuivre les discussions, via le comité de suivi, avec Enerfin qui démontre une certaine ouverture».
M. Charron a expliqué que l’étude théorique présentée par la firme SNC-Lavalin n’avait pas apaisé leurs inquiétudes au niveau des impacts découlant sur l’exposition aux bruits, le paysage et la dévaluation de leurs propriétés. «Une étude d’impact spéciale par secteur serait plus appropriée», a-t-il ajouté tout en précisant que son groupe souhaiterait que soit rouvert le règlement de contrôle intérimaire de la MRC de l’Érable pour que la distance minimale avec les résidences soit portée jusqu’à 750 mètres, la proximité des éoliennes étant dérangeante. «Il y a aussi deux à trois autres éoliennes qui devraient être déplacées».
Un autre citoyen a pour sa part apporté un son de cloche différent se disant heureux de la venue des éoliennes. «C’est un beau projet économique pour notre région qui est réalisé par des promoteurs qui ont la conscience de le réaliser correctement avec le respect du milieu», a commenté Serge Desmarais qui accueillera des éoliennes sur ses terres à Vianney et Sainte-Sophie. «Je ne comprends pas que soit soulevé toutes ces contraintes et objections au projet maintenant qu’il est en cours de réalisation», a-t-il ajouté.
«Je suis plus heureux d’accueillir chez mois des éoliennes que des planteux de pot. Les vtt et motoneiges font également beaucoup plus de bruit et sont plus dommageables pour l’environnement. Quant à la valeur des maisons, c’est juste une peur», avance-t-il. «On essaie juste de trouver des bibittes là où il n’y en a pas».
Pour sa part, le préfet de la MRC de l’Érable et maire de Saint-Ferdinand, Donald Langlois, constate que le projet paraît assez bien accepté dans son ensemble. «Je pense que le projet peut être encore négociable pour déplacer les éoliennes qui continuent à déranger. Nous allons continuer à travailler fort avec notre comité de suivi, la compagnie Enerfin et le comité de citoyens».
M. Langlois croit toujours qu’il s’agit d’un bon projet pour la région qui amène d’importantes retombées pour le milieu. Il estime aussi que les redevances devront être réinvesties pour compenser les gens qui vivent à proximité des éoliennes.
Le Parc éolien de L’Érable fait partie des 15 projets retenus par Hydro-Québec, suite à l’appel d’offres lancé en 2005, pour générer ensemble 2 000 MW d’ici 2015. Comptant 50 éoliennes d’une capacité globale de 100 MW, ce projet représente un investissement d’environ 400 millions $, dont une grande partie sera réinjectée localement et dans la province. Un montant annuel de 200 000 $ sera notamment versé aux trois municipalités concernées et à la MRC.
De plus, près de 350 postes directs seront à combler durant la construction du parc (prévue entre juin 2010 et décembre 2011), et environ 25 emplois permanents s’ouvriront pour toue la période d’opération du parc (un minimum de 20 années).
Notons que les études d’impact seront déposées auprès du Ministère et que le projet sera soumis aux audiences du BAPE à l’automne.
Un autre citoyen a pour sa part apporté un son de cloche différent se disant heureux de la venue des éoliennes. «C’est un beau projet économique pour notre région qui est réalisé par des promoteurs qui ont la conscience de le réaliser correctement avec le respect du milieu», a commenté Serge Desmarais qui accueillera des éoliennes sur ses terres à Vianney et Sainte-Sophie. «Je ne comprends pas que soit soulevé toutes ces contraintes et objections au projet maintenant qu’il est en cours de réalisation», a-t-il ajouté.
«Je suis plus heureux d’accueillir chez mois des éoliennes que des planteux de pot. Les vtt et motoneiges font également beaucoup plus de bruit et sont plus dommageables pour l’environnement. Quant à la valeur des maisons, c’est juste une peur», avance-t-il. «On essaie juste de trouver des bibittes là où il n’y en a pas».
Pour sa part, le préfet de la MRC de l’Érable et maire de Saint-Ferdinand, Donald Langlois, constate que le projet paraît assez bien accepté dans son ensemble. «Je pense que le projet peut être encore négociable pour déplacer les éoliennes qui continuent à déranger. Nous allons continuer à travailler fort avec notre comité de suivi, la compagnie Enerfin et le comité de citoyens».
M. Langlois croit toujours qu’il s’agit d’un bon projet pour la région qui amène d’importantes retombées pour le milieu. Il estime aussi que les redevances devront être réinvesties pour compenser les gens qui vivent à proximité des éoliennes.
Le Parc éolien de L’Érable fait partie des 15 projets retenus par Hydro-Québec, suite à l’appel d’offres lancé en 2005, pour générer ensemble 2 000 MW d’ici 2015. Comptant 50 éoliennes d’une capacité globale de 100 MW, ce projet représente un investissement d’environ 400 millions $, dont une grande partie sera réinjectée localement et dans la province. Un montant annuel de 200 000 $ sera notamment versé aux trois municipalités concernées et à la MRC.
De plus, près de 350 postes directs seront à combler durant la construction du parc (prévue entre juin 2010 et décembre 2011), et environ 25 emplois permanents s’ouvriront pour toue la période d’opération du parc (un minimum de 20 années).
Notons que les études d’impact seront déposées auprès du Ministère et que le projet sera soumis aux audiences du BAPE à l’automne.
Le vendredi 8 mai 2009.
http://www.lanouvelle.net/article-335238-Parc-eolien-de-LErable-les-sentiments-sont-partages.html